À la tête des salons parisiens de la Maison Scabal, Olivier nous accueil dans une ambiance tamisée et masculin du showroom où il nous livre l’histoire de cette maison d’exception tout en distillant de précieux conseils pour (bien) choisir le costume de son mariage.

QUELQUES MOTS SUR TOI POUR COMMENCER ?

Après m’être occupé d’une boutique pour homme spécialisée dans le vêtement et les accessoires venant de Grande Bretagne, mon parcours m’a mené (pour mon plus grand bonheur!) à développer mon expertise dans le domaine de l’élégance en prenant la direction des salons parisiens de la Maison Scabal, spécialiste du tissu de haute qualité et de la mesure.

J’aime aussi  les montres, les voitures, les meubles vintages, notamment ceux des années 50-60.

QUELLE EST L’HISTOIRE DE LA MAISON SCABAL ?

Scabal est une maison familiale née en 1938. L’histoire s’est tout d’abord écrite avec les tissus que nous créons dans le Nord de l’Angleterre à Huddersfield. Rappelons-le : nous sommes avant tout drapier. Ce savoir-faire nous a mené à partir des années 60 à diversifier notre activité et à nous lancer dans la confection de costumes sur mesure. Une démarche naturelle en soi, qui nous donne accès à un suivi qualité, de la création du fil jusqu’à la pose du dernier bouton. Cela nous permet ainsi  d’offrir à nos clients un choix de plus de 5000 tissus !

COMMENT RÉALISER SON COSTUME SUR-MESURE CHEZ SCABAL ?

Le processus de création est très simple. Lors du 1er rendez-vous dans nos salons, nous accompagnons notre client sur le choix de son tissu en fonction de ses goûts, de la destination du costume ( business, cérémonie…ou autre ), de la saison ou encore de son dressing.  Puis nous déterminons le style de son costume, le type de poche, de revers ou d’épaule. Nous nous attachons ensuite aux détails, comme le choix de la doublure et des surpiqûres. Enfin nous finissons par la prise de mesure. Lors du 2nd rendez-vous, 3 à 4 semaines plus tard, nous procédons à l’essayage et aux améliorations nécessaires pour que le résultat soit parfait.

COMMENT CHOISIR SON COSTUME DE MARIAGE ?

Tout d’abord, prenez soin de choisir votre costume de mariage en accord avec la future mariée. Il serait dommage d’assortir une robe d’esprit bohème avec un smoking ou une robe sophistiquée avec un costume à carreaux.Il faut également se demander ce que l’on fera de ce costume une fois la cérémonie passée (les hommes ont l’avantage de pouvoir réutiliser leur tenue), notamment s’il doit être porté dans un cadre professionnel par exemple. Il faut aussi tenir compte du lieu et de la saison afin de choisir le tissu le mieux adapté au climat. Enfin, bon à savoir : chez Scabal, nous proposons à nos clients de modifier leur costume une fois la cérémonie passée, afin qu’ils puissent le reporter plus facilement.

UN CONSEIL DE STYLE POUR LE JOUR J ?

Par essence, un mariage est unique. Il est difficile donc de trouver un point commun entre des styles parfois très différents. Une règle selon moi s’impose malgré tout : évitez un panel trop important de couleurs : trois teintes est un maximum, en incluant bien entendu les accessoires. Trop d’informations stylistiques peuvent tuer l’élégance. Par exemple, un costume bleu avec une chemise blanche, un nœud papillon liberty jaune, un gilet ivoire, des chaussures bordeaux plus une pochette fantaisie : c’est beaucoup trop et ça finit par piquer les yeux ! Soyez raisonnables.

Contact Scabal : Olivier Brehaut
Adresse : 19 Av George V, 75008 Paris
Prise de RDV (contact téléphone ou mail) :
+33(0) 142 669 359 - olivier.brehaut@SCABAL.com

Site internet :  https://www.scabal.com/fr/
Facebook : https://www.facebook.com/scabal/
Instagram : https://www.instagram.com/scabal/

Alors que se conclut la semaine de la mode masculine parisienne, retour sur les looks de rue qui ont le plus attiré notre attention.

Résolument plus hype que son aînée féminine, la Fashion Week Hommes parisienne se mue chaque saison en laboratoire de tendances dont les silhouettes hors-podium - ces fameux streetstyles - se révèlent une prodigieuse source d’inspiration modeuse. Points de rencontre d’un microcosme un brin underground, les présentations des nouvelles collections hommes sont en effet l’occasion de saisir l’air du temps stylistique et de se réapproprier quelques tenues repérées ici et là.

D’emblée, on comprend rapidement que le costume d’été se décline aujourd’hui sur un mode décontracté, optant pour des lignes tout en souplesse et fluidité, avec des palettes terriennes et neutres lui conférant une infinie élégance.

L’heure est donc à l’affranchissement des codes, le traditionnel tayloring se jouant des conventions au profit de mix & match inventif. Le blazer british se décoince d’une doublure jaune poussin et se twiste d’accessoires “wild wild west” tandis que la veste croisière joue le jeu de l’exotisme et s’entiche d’une chemise hawaïenne. Certains osent le blazer double boutonnage sur un mode Pablo Escobar assumé tandis  que d’autres s’assurent une apparition remarquée en déambulant dans un total look rouge à la sophistication nonchalante.

Côté chemise, la tendance est au statement avec des pièces uniques, singulières, au motif tape à l’oeil ou au stylisme original. Portée oversize et accessoirisée d’une micro-bandoulière, la sempiternelle chemise à col blanc des cadres-sup’ se pare ainsi d’une aura street qu’on ne lui aurait jamais soupçonnée.

Certains misent sur la transparence et le tout-logo et l’associent à un pantalon à rayures d’une grande élégance, proposant ainsi une nouvelle définition de la masculinité vestimentaire.

Mais ce que l’on a plus remarqué, c’est cet efficace duo pantalon noir/chemise flashy qui s’inscrit aussi bien dans un cadre formel que dans un cadre décontracté, de jour comme de nuit.

Certains trichent en usant de volumes majestueux et de couleurs précieuses pour réinventer le classique costume masculin, avec une inspiration arty très contemporaine. On aime la veste sans manches immaculée jouxtée d’un ensemble camel ou encore, sur un mode plus flamboyant cet incroyable manteau orangé qui résonne comme un véritable hymne à l’été !

Un doute cependant pour terminer, celui du short masculin qui, en dépit des controverses, continue d’opérer certaines incursions en cette Fashion Week homme. Après des années de micro-shorts ultra-moulants et autres petits formats XXS, l’heure serait au bermuda large dont on réhabilite l’aura citadine en le conjuguant avec des mocassins de cuir et une veste de travail noire. Look urbain garanti !

Concurrençant les marques de robes de mariées habituelles, les maisons de couture proposent à chaque défilé haute couture des créations hors-du-commun qui sauront inspirer celles qui préparent leur union. Démonstration !

Point final attendu d’un défilé haute-couture, la robe de mariée se révèle un exercice de style incontournable, que les créateurs relèvent chaque année avec une ingénieuse dextérité. Fascinantes, étourdissantes, ces silhouettes jonglent avec les fantasmes, parfois un peu surannés, de futurs mariées exigeantes, tout en s’inscrivant avec modernité dans une époque où le mariage retrouve de sa désirabilité. Au centre de cette nouvelle lune de miel, des créations aussi chics que pragmatiques qui concentrent, parfois à elles seules, tout le savoir-faire de maisons de couture emblématiques.

C’est le cas de la maison Chanel qui pour cette saison automne-hiver 2019-2020, malgré l’absence de Karl Lagerfeld, n’en a pas moins respecté la tradition, présentant une mariée effrontée, studieuse, résolument parisienne, qui upgrade sa tenue d’intérieur en tenue nuptiale à coup de satin nacré et d’élégants volants. Une autre silhouette, au col asymétrique et au plissé structural, prend elle aussi des airs de robes de mariée civiles. Pour rappel, c’est la marque au double C qui avait la première présenté une mariée en pantalon ou encore fait défiler deux mariées, ensemble, en hommage subtil aux homosexuelles du monde entier. Qui a dit que couture ne rimait pas avec modernité ?

Même créativité pratique chez Alexis Mabille qui propose tour à tour une robe-manteau au minimalisme architectural, une micro-dress blanche aux influences sixties ou encore un trio tunique de soie, pantalon de dentelle et cape immaculée qui donne à la future mariée des airs de wonderwoman des temps modernes.

Mondaine, à l’aise dans son temps, la mariée Ralph & Russo ose aussi bien la robe de princesse que le costume immaculé, traduisant un désir de la marque de représenter les futures Madames dans toute leur diversité.

Les tenants du fantasme nuptiale, Elie Saab et Zuhair Murad, présentaient quant à eux des robes égales à elles-mêmes, convoquant allègrement les nuances de bronze, d’argent et d’or, là où le blanc total est traditionnellement de rigueur. Oniriques, évanescentes, magiques, elles nous semblent sortir tout droit d’un conte de fées dont eux-seuls ont le secret.

Elie Saab et Zuhair Murad

Mais ce qui nous a sans doute le plus séduit, c’est sans aucun doute les créations majestueuses de Givenchy dont les savantes silhouettes cumulaient matériaux précieux, coupes contemporaines et techniques de confection sophistiquées.

Des prouesses esthétiques qui font écho au défilé Valentino, Pierpaolo Piccioli signant des silhouettes haute couture que l’on imagine facilement sur une mariée qui souhaiterait ne ressembler à aucune autre.

Une haute couture flirtant avec les Dieux, que l’on retrouve également chez Schiaparelli dont les influences excentriques ont, cette semaine, façonné une robe de mariée au mouvement éblouissant, élevant cette création au rang d’oeuvre d’art appliqué au vivant.

La shopping list d'e Gogo notre Personal Shopper :

- Chanel
- Alexis Mabille
- Ralph & Russo
- Elie Saab
- Zuhair Murad
- Givenchy
- Valentino
- Schiaparelli